Netanyahou dirige son nouveau gouvernement contre vents et marées

Pour la quatrième fois Benjamin Netanyahou

dirige les Affaires de l’Etat d’Israël.

La majorité du peuple lui a réexprimé sa confiance et pourtant son gouvernement est déjà condamné à l’échec par l’opposition et la presse locale et internationale, il est menacé de sanctions par les chancelleries européennes. Il ne cesse d’être accablé et menacé : pas une seule minute de répit, ni non plus les fameux 100 jours accordés à chaque nouveau Premier ministre ou Président pour pouvoir juger objectivement ou faire un premier bilan.
Non ! Quant il s’agit de Netanyahou ou de l’Etat Juif les preuves et les actions gouvernementales devraient être exécutées sans délai, immédiatement !… sinon des sanctions seront imposées !
Il est révoltant aussi de lire certains éditoriaux et des discours qui disqualifient à l’avance certains ministres. De quel droit se mêlent-ils de notre politique intérieure ? Pourquoi osent-ils poser la question de savoir si le nouveau ministre de l’Education ou celui de la Justice appliqueront vraiment une bonne politique ? Quand Miri Régev, ministre de la Culture et des Sports, s’oppose aux tentatives palestiniennes d’exclure Israël de FIFA, contrairement au statut même de la Fédération Internationale de Football, n’a-t-elle pas raison ? Quand Ayelet Shaked, ministre de la Justice, souhaite « un juste équilibre » entre la Knesset et le pouvoir juridique n’agit-elle pas en fonction de ses convictions légitimes dans un pays démocratique ?
La presse et certains intellectuels savent toujours donner des leçons de morale quand il s’agit de la droite israélienne. Pourquoi ne pas féliciter et dire que quatre jeunes femmes exercent, côte à côte avec des religieux, des fonctions ministérielles dans un gouvernement accusé de fanatisme. C’est ça les valeurs uniques du judaïsme et de notre propre démocratie.
Certes, ce gouvernement n’est pas parfait et la majorité n’est pas absolue et elle dépend d’une seule et unique voix, mais que faire quand il existe toujours en Israël de nombreux petits partis charnières et capricieux et une présence de démagogues et populistes au sein de l’échiquier politique ?
Il est donc impératif et urgent de modifier radicalement le système électoral. Un Premier ministre élu au suffrage universel ne peut dans les conditions actuelles prendre des décisions audacieuses et lancer des réformes.
La tache du chef de gouvernement est sans doute la plus compliquée et la plus difficile de toute la planète, car en dépit des questions courantes à résoudre, nous devons affronter des menaces quotidiennes et contrecarrer toute tentative de nous anéantir. Notre région est toujours instable et les turbulences islamiques sont encore dévastatrices.

Cependant, ce gouvernement est conscient de l’importance du processus de paix avec les Palestiniens et nos voisins arabes. Netanyahou a déjà nommé Sylvain Shalom en charge du dossier, et voilà que d’ores et déjà on condamne tous azimuts cette nomination.
Avant même de rencontrer l’ancien ministre des Affaires étrangères, les Palestiniens, comme de coutume, exigent des conditions préalables inacceptables comme le retrait de tous les Territoires et Jérusalem-Est comme capitale. Ils ignorent sans doute que les pays arabes ne pensent plus que le dossier palestinien soit si urgent, et voient dans la menace iranienne chiite et le terrorisme une priorité absolue.
Et puis, les Palestiniens et les Européens, particulièrement les Français, devraient méditer sur les paroles du président Obama qui a reconnu enfin que la Paix dans notre région n’était vraiment pas pour demain.
Enfin, la capacité de survie de ce gouvernement dépendra de son unité et de la capacité du Premier ministre Netanyahou à diriger le pays contre vents et marées.
En conclusion, jugeons ce gouvernement sur ses actes et attendons plusieurs mois avant de pouvoir le juger. Le succès de Netanyahou est aussi le nôtre !
Freddy Eytan

 
 
 
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