A 43 ans, le sénateur de Floride Marco Rubio a annoncé à Miami, coeur de la communauté cubano-américaine, qu’il briguait l’investiture républicaine, troisième candidat majeur à se lancer dans une course très disputée, à neuf mois du début des primaires.
« Le temps est venu pour que notre génération ouvre la voie vers un nouveau siècle américain », a déclaré Marco Rubio dans la symbolique Freedom Tower, par où transitèrent des milliers d’exilés cubains dans les années 1960.
« Trop de nos dirigeants et de leurs idées sont coincés dans le 20e siècle », a dit Marco Rubio. « Nous avons l’occasion d’écrire le plus grand chapitre de l’extraordinaire histoire américaine. Nous ne pouvons le faire en revenant aux leaders et aux idées du passé ».
Marco Rubio est né en 1971 de parents cubains immigrés et, s’il était élu, deviendrait le premier président américain hispanique. Son ascension politique express, de conseiller municipal à président de la chambre des représentants de Floride puis sénateur, en 2010, a longtemps rendu admiratifs les républicains, qui lui prédisaient un brillant avenir.
Mais Marc Rubio s’est aussi fait remarquer pour ses positions franchement pro israéliennes et sa sympathie pour le peuple et ses dirigeants.
Après les élections israéliennes, le 19 mars, Marco Rubio a prononcé un magnifique discours de soutien à Israël. Il rappelle au président Obama son empressement à féliciter Erdogan et Rohani pour leurs élections, et tacle sa réticence à féliciter à féliciter un vainqueur vraiment issu des urnes. Il ne se prive pas non plus de lui rappeler le fameux incident de sa conversation « off » mais enregistrée avec Sarkozy, quand les deux hommes d’état se sont laissés aller à exprimer leurs sentiments sur Bibi. Pour Marc Rubio, Israël est le seul ilôt de démocratie dans toute cette région, et donc de ce fait les Etats-Unis doivent continuer avec fierté leur politique de soutien à un allié naturel.
Line Tubiana avec AFP
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