À l’été 2013, l’artiste réalise une tête noire.
Son unique expression est une bouche,
criant où chantant ? Elle ne le sait pas…
Son travail se nourrit du désir d’émouvoir, de questionner, de sa conviction que la fragilité des hommes est paradoxalement ce qui fait sa force et sa beauté. De sa propre histoire jaillissent des formes universelles. Formes épurées dont la force évoque la complexité de l’être humain.
Dans le même temps, elle apprend que le dernier wagon parti de Berlin pour Auschwitz ne comptait que 18 personnes. Tout s’éclaire ! 18 est la valeur numérique du mot « haï », qui signifie « la vie » en hébreu. Les derniers sacrifiés sur l’hôtel de la barbarie n’étaient-ils pas une lueur d’espoir ?
Voilà comment est née l’installation « à la vie », constituée de 18 têtes présentées au sol. Chants d’espérance, telles de toutes petites lueurs dans la nuit. L’installation est accompagnée d’une bande sonore originale écrite et interprétée par le pianiste Emmanuel Birnbaum.
19 rue Paul Fort – 75014 Paris
du 24 mars au 5 mai 2015
tous les jours de 16h à 19h
et sur rendez-vous (01 48 74 27 80)
VERNISSAGE LE VENDREDI 24 MARS À 18H
http://www.19paulfort.com
http://www.elisabethraphael.com
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