Benjamin-Constant : Merveilles et mirages de l’orientalisme

C’est une Première rétrospective sur le peintre français Jean-Joseph Benjamin Constant dit Benjamin-Constant, considéré par les spécialistes de l’art  comme un acteur majeur de l’orientalisme de la Troisième république, Aujourd’hui tombé dans un oubli injuste, il est  souvent confondu avec l’écrivain et l’homme politique Benjamin Constant.

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Considéré comme le dernier des grands orientalistes, cette exposition co-organisée par le Musée des Augustins de Toulouse et le Musée des Beaux-Arts de Montréal, sera l’occasion pour les visiteurs de redécouvrir la brillante palette de coloriste de l’artiste, ensoleillée par ses voyages dans l’Espagne mauresque et dans le Maroc, notamment dans les villes de Fès et de Rabat, Meknes, Tetouan, Marrakech

Une exposition ambitieuse à la redécouverte

d’un acteur majeur de l’orientalisme

Quelque 250 œuvres importantes de Benjamin-Constant seront regroupées.

Les toiles spectaculaires et monumentales de son corpus seront pour la première fois rassemblées et souvent restaurés pour l’occasion, telles  Les Chérifas du Musée de Carcassonne, Le Caïd Tahamy du Musée de Narbonne, Le Harem du Palais des Beaux-Arts de Lille, la Judith du Metropolitan Museum of Art de New York, Le Soir sur les terrasses au Maroc du Musée des beaux-arts de Montréal,La Favorite de l’émir de la National Gallery de Washington.

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Ces toiles invitent aux fantasmes d’un Orient rêvé, évoqué à travers le prisme du folklore, du prétexte ethnographique et de l’imaginaire érotique
Sa peinture d’histoire, d’inspiration byzantine ou biblique, complète sa veine orientaliste. Ses tableaux saisissants mettent en valeur des qualités chromatiques qu’il exprime avec une palette brillante. On y confronte à la fois mises en scène picturales et réalités de l’époque. Benjamin Constant s’exprime dans les teintes hallucinantes et le jeu des lumières qui rappellent Delacroix ou Rembrand

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Ces œuvres sont accompagnées d’une programmation musicale composée par l’orchestre symphonique de Montréal. Une importante publication monographique sur Benjamin Constant regroupant quelque vingt auteurs de France, d’Espagne, du Canada et des États-Unis, est réalisé par le Musée des beaux-arts de Montréal, sous la direction de Nathalie Bondil, en collaboration avec le Musée des Augustins de Toulouse et les éditions Hazan pour la version française, et Yale University Press pour la version anglaise.

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Jusqu’au 31 mai 2015 au Musée des beaux-arts de Montréal qui connaît actuellement une croissance prodigieuse. Il est, l’un ou le, musée le plus fréquenté au Canada.
Musée des beaux-arts de Montréal
1380 rue Sherbrooke Ouest
Sylvie Bensaid

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