Et si nous chantions un poème ashkénaze du XIe siècle…par Katy Bisraor,En Direct de Jérusalem

La Bibliothèque nationale d’Israël présente cette semaine un parchemin unique d’un poème liturgique datant du XIe siècle, découvert en Allemagne et rénové depuis plusieurs mois par les chercheurs de la Bibliothèque.
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Dans un hébreu châtié, avec un ton emphatique, poétique et lyrique, le rav Menahem Ben Makir, un des premiers poètes liturgiques du monde ashkénaze décrit le service sacerdotal pendant la fête de Souccot et surtout le pèlerinage vers Jérusalem, les hommes, les femmes, la foule, l’émotion.
L’évènement est majeur, explique le directeur de la Bibliothèque nationale; ce n’est pas un simple parchemin, comme nous en recevons chaque semaine à la Bibliothèque. A travers ce poème, l’écriture, les formules, c’est toute la naissance de la liturgie ashkénaze que nous découvrons. Il faut se rappeler qu’à cette époque, le tout début du XIe siècle, le monde juif ashkénaze n’était encore qu’au tout début de son éclosion.
Plusieurs jeunes artistes et compositeurs ont été conviés pour proposer des mélodies. L’objectif: faire revivre cet écrit juif antique.
Et pourquoi pas le buzz dans les prochains mois. Ety Ankri avec les poèmes de Yehuda Halevy et David D’or avec les Psaumes de David n’ont-ils pas donné l’exemple ?
Katy Bisraor- Ayache
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