Vous avez entendu parler des giboulées de mars :
rafales de vent, pluies violentes,
puis retour au calme.
» Mars qui rit à travers les averses, prépare en secret le printemps » nous expliquait Théophile Gautier .
En Israël, toujours en avance, c’est février qui s’en charge. Après tout, la fête des arbres et du renouveau, Tou Bishevat, c’était la semaine dernière.
Et ça donne de cavalcades de gros nuages noirs qui envahissent le ciel et des coups de tonnerre d’une violence inouïe. A Tel Aviv, chacun était persuadé que la foudre s’était abattue sur son immeuble tant le vacarme est terrifiant. Et puis après, il pleut : une douche serrée et continue qui emporte fumées et pollutions. Presque tout de suite après,changement de décor, les nuages s’enfuient puis disparaissent et le ciel tout neuf accueille un soleil repentant.
Il fera beau demain mais dimanche ce n’est pas férié, les promeneurs du shabbat au boulot, la plage sera abandonnée.
André Mamou