En mémoire d'Ilan Halimi : " ni pardon ni oubli"

« Ni pardon, ni oubli ! », ont scandé jeudi soir quelques centaines de personnes rassemblées à l’appel des principales organisations juives de France en mémoire d’Ilan Halimi, enlevé, torturé et tué il y a neuf ans, parce que Juif, par le gang de Youssouf Fofana.
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Le meurtre d' »Ilan Halimi est à l’origine de ce qui est arrivé ensuite:
Toulouse, Bruxelles, Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher », a estimé auprès de Guershon Nduwa, porte-parole de la Fédération des juifs noirs (FJN), l’instigateur depuis neuf ans de ce rassemblement.
« J’ai un profond regret: me dire que si après Ilan on avait eu 4 millions de personnes dans la rue, on aurait peut-être pas connu ce qui a suivi », a lui aussi insisté Gil Taïeb, vice-président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), également présent au rassemblement.
Des bougies en hommage au jeune homme ont été allumées par les manifestants, silencieux, devant le magasin de téléphonie où il travaillait, boulevard Voltaire, dans le 11ème arrondissement de Paris.
Certains ont ensuite pris la direction de l’Hyper Cacher de la Porte de Vincennes, à quelques centaines de mètres, où quatre Juifs ont été tués le 9 janvier par le jihadiste Amédy Coulibaly au cours d’une prise d’otages.
« 2006, 2012, 2014, 2015, des plaies à jamais », pouvait-on lire sur certaines pancartes brandies par les manifestants. Sur d’autres étaient représentés Ilan Halimi, mais aussi les victimes de Mohamed Merah en 2012 à Toulouse ou encore de Mehdi Nemmouche en 2014 à Bruxelles.
Les manifestants, au moins 300 étaient encadrés par un très important dispositif de sécurité, avec des dizaines de CRS et des militaires .
AFP

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