Qatar : PSG à Paris, Bnei Shahnin en Israël

Une équipe arabe de première division va être sanctionnée pour avoir rendu hommage sur le terrain à un ancien député israélien soupçonné d’espionnage au profit du Hezbollah.
L’équipe du Bnei Sahnin, une ville arabe israélienne de Galilée, est accusée d’avoir organisé samedi avant le début d’un match à domicile contre l’Hapoel Tel-Aviv, un hommage à Azmi Bichara, un ancien député arabe israélien soupçonné par Israël d’avoir espionné au profit du Hezbollah, et désormais réfugié au Qatar, le principal sponsor du Bnei Sahnin.
Hapoel
La fédération a annoncé qu’elle prendra des sanctions contre le club lors d’une audience fixée à mercredi prochain pour « conduite inappropriée » et « prise de position politique sur des sujets controversés sur le terrain » .
Ces sanctions peuvent aller de la simple amende, à l’expulsion de la première division dans laquelle joue cette année l’équipe Bnei Sahnin.
Ce club, fondé en 1991 avait remporté son premier trophée national en 2004.
Ses joueurs, comme ses supporters, sont majoritairement des arabes israéliens.

UNE LIGNE ROUGE

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, habitué aux déclarations fougueuses contre les arabes israéliens accusés de manquer de loyauté à Israël, a appelé sur Facebook la direction du club à « envisager d’aller jouer dans les ligues palestiniennes ou qataris ».
Limor Livnat, la ministre israélienne de la Culture et des Sports, a également estimé qu’une « ligne rouge » avait été franchie samedi soir lors de cette cérémonie.
Le président du club, Mohammed Abou Yonas s’est pour sa part défendu d’avoir fait entrer un quelconque conflit politique sur le gazon expliquant que l’ancien député arabe israélien réfugié au Qatar avait simplement permis d’aider le club a récolter des financements au Qatar.
« On se moque de la politique, Bichara est un docteur, pas un politicien, et en plus il a simplement aidé pour la médiation (avec le Qatar NDLR), l’argent ne vient pas de lui », a déclaré M. Abou Yonas dans une interview au journal Yediot Aharonot.
AFP
 
 

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