Strasbourg: trois cliniques confessionnelles fusionnent sur un site unique

On nous a bercés avec le  » vivre ensemble » qui est la vitrine accueillante du communautarisme. Mais il vaut mieux faire des choses ensemble plutôt que de se côtoyer en évitant de se frôler .
On a repéré une information qui nous a comblé d’aise. Lisez plutôt :
Les représentants de trois cliniques confessionnelles de Strasbourg (catholique, protestante et juive) ont posé lundi la première pierre d’une nouvelle clinique, issue de la fusion de ces établissements représentant plus de 20% de l’offre de soins de l’agglomération.
Le nouvel ensemble, dont les travaux ont commencé au printemps, doit ouvrir ses portes au public au premier semestre 2017, ont indiqué lundi les responsables du projet lors d’une conférence de presse sur le chantier, à proximité de la frontière allemande.

Le projet représente un investissement de quelque 100 millions d’euros, issus notamment de la vente des bâtiments historiques des cliniques. Le ministère de la Santé a accordé une aide financière de 20 millions d’euros.

CLINIQUE RHÉNA : catholique, juive, protestante

Le regroupement des activités des trois cliniques (médecine, chirurgie et obstétrique) représente une concentration de 21% de l’offre de soins et 36% des interventions chirurgicales de Strasbourg et de ses environs. Plus de 1.100 professionnels de santé y seront en activité et quelque 150.000 patients accueillis chaque année, selon les initiateurs du projet.
La clinique Rhéna réunira trois cliniques confessionnelles, catholique, protestante et juive, situées aujourd’hui sur trois sites à Strasbourg. Il s’agit d’établissements privés à but non-lucratif, reconnus d’utilité publique, issus historiquement de communautés religieuses.

LIEU DE RECUEILLEMENT MULTI-CONFESSIONNEL

Alors que les trois cliniques disposent sur leurs sites actuels de lieux réservés aux cultes, le nouvel ensemble disposera d’un « lieu de recueillement multi-confessionnel, ouvert à tous », a indiqué Didier Ernst, président du conseil de surveillance de l’établissement protestant des Diaconesses.
 Avec AFP