Alors qu’une grande manifestation contre l’antisémitisme sous la bannière « Debout ! Plus jamais de haine des juifs » organisée par le Conseil central des juifs en Allemagne mobilisait ce dimanche 14 septembre tous les partis de droite comme de gauche, ainsi que la grande confédération allemande des syndicats, et de nombreux responsables politiques, parmi lesquels rien de moins que le président de la République allemande, Joachim Gauck et la chancelière Angela Merkel, avec le soutien discret de plusieurs responsables de la communauté musulmane, nous apprenons qu’une police de la charia sévit dans les rues de Wuppertal, en Rhénanie du Nord Wesphalie.
Vêtu d’un gilet orange, sur lequel est inscrit « Shariah Police », un groupuscule salafiste arpente les rues de Wuppertal en quête des musulmans qui boiraient de l’alcool, écouteraient de la musique ou parieraient de l’argent, et des musulmanes qui ne seraient pas voilées.
A l’origine de cette action, Sven Lau, un pompier allemand converti depuis 1998 à l’islam radical, et Pierre Vogel, un ancien boxeur devenu prédicateur extrémiste.
Les deux hommes sont connus des services de renseignements allemands pour inciter les jeunes à rejoindre le djihad et à couper la main des voleurs.
Grave vide juridique.
Même si l’impact de ce groupuscule reste minime au sein de la population musulmane, il n’en demeure pas moins que l’Allemagne se trouve confrontée à un vide juridique, et ce n’est pas la réaction de la chancelière Angela Merkel, qui déclare à la télévision que « l’Etat dispose du monopole de la violence légitime » et que « personne d’autre n’est autorisé à se substituer à la police » qui y changera quoi que ce soit.
Les membres du groupuscule salafiste n’ont pas été arrêtés car il n’est pas interdit en Allemagne de prodiguer des conseils religieux en pleine rue.
Des conseils religieux ?
Ou des menaces ?
Il y a quelques mois, des salafistes distribuaient gratuitement le Coran dans les rues de Berlin, comme Hitler faisait distribuer son Mein Kampf.
Décidément, l’Allemagne a un problème avec l’extrémisme.
Et n’oublions pas que les nazis s’entendaient très bien avec les arabes, entre autres avec le grand mufti de Jérusalem, quand il s’agissait de détruire le peuple juif.
La chancelière aurait finalement demandé à renforcer la loi contre la propagande islamiste, et les autorités auraient déposé plainte pour « infraction à la loi sur la liberté de réunion » indique Le Parisien.
A suivre.
Pascale Davidovicz
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