Ah ! ces musulmans intégrés ….

Douglas Murray

Adaptation française

Thérèse Zrihen-Dvir

L’aspect le plus frappant concernant les manifestations à travers les villes d’Europe occidentale est qu’elles ont été massivement menées par des musulmans – pas des islamistes – des musulmans normatifs, «intégrés», qui restent chez eux quand toute autre guerre se déclenche. (Pourquoi n’ont-ils pas protesté contre le financement du Hamas par le Qatar ?) Ce qui est encore plus dur à avaler, c’est nul doute, les mensonges qui alimentent cette violence.

 
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Ces personnes dites « intégrées » haïssent Israël et les Juifs parce que c’est ce qu’ils ont appris à faire depuis leur naissance. Une génération entière – peut-être plusieurs – ont appris à haïr. C’est beaucoup de haine qu’il faut juguler. Il faut d’abord commencer par lutter contre les mensonges et les diffamations qui passent sous le nez du monde entier, tels des frivolités – et les fausses accusations de « génocide », de « crimes de guerre » entre autres, prétendument commis par les israéliens. Le problème est pire qu’on ne le suppute.
La guerre de Gaza a eu des retombées inquiétantes sur l’Europe. La guerre de Gaza a dévoilé des symptômes flagrants antisémites, des attaques contre les Juifs et l’incendie de leurs demeures. Ces manifestations ont été une grande surprise pour les parties de l’opinion publique européenne – c’est encore plus vrai en Allemagne, où une haine, crue éteinte, a resurgi dans les rues européennes sous une forme nouvelle.
En sus d’être un outrage, c’est aussi un moment pour ressasser les événements. Une partie de cette remise en question devra être faite par ceux qui croyaient, dur comme fer, être en mesure de sonder correctement ces explosions. Les appels «tuez les juifs» en France, en Allemagne, aux Pays-Bas et en l’Italie ne sont qu’une fraction du problème, bien qu’ils soient condamnés par les politiciens et les médias, tout comme les flambées de violence contre les Juifs à travers l’Europe. Dans une certaine mesure, il est trop facile de se lancer dans de pareilles émeutes, lorsqu’aucun prix politique ou autre n’est à payer, et que des masses hurlent qu’il faut tabasser des rabbins dans la rue, envoyer les «juifs aux chambres à gaz » ou appeler ouvertement à un génocide. Ce qui est plus difficile pour les gens à faire est de répondre aux mensonges qui alimentent cette violence, et la haine sous-jacente que la guerre de Gaza a exposée. Ces tromperies ont besoin d’attention.
Des groupes en Europe qui surveillent les crimes haineux antisémites ont, pendant de nombreuses années, devancé la courbe publique dans la compréhension que ces attaques ne sont plus effectuées par des blancs, néo-nazis et des voyous skinheads. Bien que de tels individus existent, ils sont peu nombreux et sont rejetés par la société. La découverte que l’actuel antisémitisme est stimulé par les musulmans et (dans une mesure inférieure) par des suiveurs mal informés, a été avérée par les experts en ce domaine, mais elle mit beaucoup plus de temps à infiltrer la conscience publique.
Cette dernière série d’événements dans la bande de Gaza, et son écho dans les rues européennes, a déconcerté certains de ces experts. Il s’avère qu’une partie très importante de leur analyse était erronée. C’était apparemment l’hypothèse des nombreuses personnes impliquées dans la tentative d’empêcher l’antisémitisme en Europe, que le problème de l’activisme anti-Israël et antisémite puisse se limiter à une minorité radicale appelée « islamiste », au sein des communautés musulmanes.
« Les radicaux reconnus pour être du genre engagé dans des groupes extrémistes, comme le Hizb ut-Tahrir ou des groupes similaires, dont la Confrérie musulmane et ses divers groupes-front occidentaux, sont censés être des individus très motivés politiquement et religieusement – probablement ceux mêmes qui prennent part aux manifestations contre les conflits militaires américains ou tout autre intervention militaire occidentale dans le monde. Mais, depuis Gaza, une réalité terrible commence à carillonner : Les analystes se sont concentrés sur ​​la pointe visible de l’iceberg, ignorant les vastes immensités en dessous.
Le plus frappant est que les manifestations à travers les villes d’Europe occidentale ont été massivement dirigées par les musulmans. Pas des islamistes ou des groupes islamistes en particulier, mais par des musulmans très en colère – les plus jeunes d’entre eux en particulier – ceux qui restent chez eux quand toute autre guerre éclate quelque part dans le monde, mais qui se déchainent à chaque fois qu’Israël est impliqué dans un conflit quelconque avec l’un de ses voisins. Les foules semblent sourdes à toute raison, choisissant particulièrement Israël pour un « traitement spécial ». Elles ne sont pas disposées à considérer qu’elles sont en train de perpétrer un double standard grotesque (où étaient leurs protestations contre le financement du Hamas par le Qatar ?) Pourtant, il s’agit de musulmans normalement «intégrés».
Il y a des exemples qui, à première vue, ressemblent à de l’excentrisme. La bande anglaise, « One Direction », compte cinq membres. L’un d’eux, Zayn Malik, est musulman. Lorsque la guerre de Gaza éclata, seul Zayn Malik d’entre les cinq membres, commença à tweeter des symboles liés à « Free Palestine ». Ces symboles ont provoqué une tempête médiatique. Les chanteurs de « One Direction » ne sont particulièrement pas connus pour leur intérêt aux questions géostratégiques. Serait-ce une coïncidence que seul Malik et personne d’autre ne se soit senti le devoir de peser sur le côté du gouvernement à Gaza, dirigé par le groupe terroriste Hamas, plutôt que sur le côté de l’état-nation démocratique Israël ? Quelle qu’en soit la cause, il y eut un impact. Malik eut droit à 13 millions de followers sur Twitter. C’est plus d’adeptes qu’il n’y a d’habitants en Belgique, et deux fois plus qu’en Suisse. Le Tweet de Malik a été re-tweeté et favorisé plus de 300.000 fois à ce jour.
Considérez donc l’effet d’un seul musulman dans le gouvernement britannique. Alors que les forces terrestres israéliennes quittaient Gaza, Sayeeda Warsi présentait sa démission en signe de protestation contre ce qu’elle contestait comme le « peu d’exigence » du gouvernement britannique envers le gouvernement israélien. Elle affirmait que le gouvernement britannique avait témoigné une réticence à condamner Israël et la défense de ses citoyens. Le « soutien » du gouvernement anglais comprend les accusations (bien qu’en vertu du droit international, ces accusations sont inexactes) de « disproportion » ainsi qu’un appel officiel de reconsidérer l’ensemble des contrats de vente d’armes à Israël – quelque chose que Warsi semble avoir omis. Elle déclara simplement que sa «conscience» l’empêchait de garder le silence plus longtemps, sur la situation à Gaza, et qu’elle croyait que les Israéliens devraient être recherchés pour leurs «crimes de guerre» – aussi, en vertu du droit international, pas plus que les crimes doubles du Hamas qui tire sur les civils israéliens, positionné derrière le paravent de ses propres civils. Et cela ne mentionne même pas les civils du Hamas se cachant derrière leurs propres sujets palestiniens.
Des exemples pareils démontrent en fait, ce que beaucoup de personnes ont déjà constaté parmi les foules anti-Israël dans les rues : Que les manifestants, qui viennent par milliers et passent leur fin de semaine à hurler leur haine contre Israël et les Juifs, ne sont en fin de compte, que des islamistes. Certes, certains d’entre eux le sont, mais la majorité comprend tout simplement des musulmans enragés. Certains – comme Zayn Malik de « One Direction » – sont des personnes que vous décrirez en temps normal comme des modèles d’intégration. Pourtant, quand il s’agit d’Israël et de ses actions, ils se comportent d’une manière qu’aucun citoyen britannique ordinaire ne fait ou ferait.
Cela, nul doute, rend le défi bien plus vaste qu’il ne l’a été estimé par beaucoup d’experts. Le problème est que toute une génération – ou peut-être plusieurs – ont appris à haïr. Un fait marquant est que dans un pays comme l’Angleterre, la plupart des musulmans viennent de l’Inde. Que signifie pour eux la « Palestine » ? Rien, ou du moins, aucun de leurs soucis. Pourtant, ils s’en soucient. Serait-ce une part «du sale petit secret » de l’antisémitisme qu’un musulman anglais admet être «fréquent» récemment chez les musulmans d’Angleterre ?
Ce qui semble clair, c’est que ces personnes dites « intégrées » haïssent Israël et les Juifs parce qu’elles en ont été sevrées. Elles ont été entrainées à la bigoterie et au parti pris à leur insu. C’est une haine qu’il faut juguler, et immédiatement, en luttant contre le mensonge, la désinformation, les diffamations, les accusations fausses de « génocide » prétendument commis par Israël et les israéliens. Cela exige un travail titanesque, du leadership et la prise de conscience que le problème est plus grave qu’il ne l’a été supputé.
http://www.gatestoneinstitute.org/4589/integration-muslims
 
http://therese-zrihen-dvir.over-blog.com/2014/08/ah-ces-musulmans-integres.html
 

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