Israël magnifie la vie et le Hamas glorifie la mort. L’aide humanitaire israélienne délivrée envers et contre tout, et les soins prodigués aux palestiniens victimes du Hamas au plus fort des combats, démontrent à quel point les valeurs juives sont profondément ancrées dans la société israélienne, religieuse aussi bien que laïque.
Vous avez dit blocus ?
148 camions de produits alimentaires de première nécessité et de matériel médical, 250 tonnes de gaz, 720.000 litres d’essence, ont transité vers Gaza par le passage Erez dimanche 20 juillet.
Ce même jour, Benny Gantz, chef d’état-major de Tsahal et Isaac Herzog, ministre israélien de la santé et des affaires sociales, ont inauguré un hôpital de campagne situé en territoire israélien, près du point de passage Erez avec la bande de Gaza, destiné à traiter les Gazaouis blessés au cours de l’opération Bordure protectrice.
Le major Yoav Mordechai, coordonnateur des activités gouvernementales dans les territoires, a déclaré que cet hôpital de campagne traitera principalement les femmes, les enfants et les personnes âgées, victimes de la guerre en cours à Gaza. En outre, at-il dit dans un communiqué, « ceux dont les blessures nécessitent des soins supplémentaires pourront être transférés dans des hôpitaux israéliens ». Des ambulances sont mises à la disposition du centre pour les patients devant bénéficier d’un transfert. « C’est un centre d’urgence qui peut dispenser les premiers soins à des blessés et aussi organiser le transfert de blessés graves vers d’autres centres hospitaliers du pays », explique le Dr Hezi Levi. La clinique dispose aussi d’un service pédiatrie et d’une aire de jeu pour les enfants.
Cet hôpital de campagne est né grâce à une volonté du gouvernement israélien de venir en aide aux populations civiles de Gaza, durement éprouvées par le conflit, une initiative soutenue et coordonnée par le Magen David Adom. « Cet hôpital a été rendu opérationnel en 24h », s’est félicité Herzog, « il est ouvert à tous les Gazaouis qui ont besoin de soins et il a la capacité de traiter une trentaine de patients par heure » s’est-il réjoui.
Ce sont des volontaires des professions de la santé qui se sont proposés pour assurer les soins. Le Pr Shenhar Eilat affirme que tous les malades ou blessés pourront y être soignés sans discrimination aucune, et ce quelque soit leur confession religieuse ou appartenance politique. « Nous sommes ici pour soigner tous ceux qui en ont besoin » a-t-elle précisé.
Mais pour l’heure on est loin d’accueillir en nombre les Gazaouis qui en auraient besoin. Ils craignent de braver l’interdit du Hamas de s’y rendre, par peur de représailles à leur retour dans la bande côtière. « Vous n’êtes pas effrayée d’être soignée par des israéliens », a demandé un journaliste arabe à une vielle dame sur un brancard ? « Non, Dieu bénit tous ceux qui font le bien », a-t-elle répondu.
La vie n’attend pas
Par ailleurs, malgré la pluie de missiles qui s’abat sur le territoire israélien, le son strident des raids aériens israéliens et les avertissements d’alerte rouge dans tout le pays, les hôpitaux israéliens qui fournissent régulièrement des soins médicaux aux patients de Gaza et de l’Autorité palestinienne continuent de le faire. L’hôpital Rambam de Haïfa a annoncé qu’il compte à ce jour trois adultes et huit enfants de Gaza parmi ses patients hospitalisés, ainsi que trois adultes et deux enfants des territoires sous l’administration de l’Autorité palestinienne. La plupart des enfants hospitalisés le sont dans les services d’oncologie ou de néphrologie de la pédiatrie. En outre, le centre médical accueille sept patients des territoires, traités dans les cliniques externes.
Des patients supplémentaires de Gaza sont attendus dans les prochains jours. « En dépit de la situation sécuritaire préoccupante, et malgré le fait que les combats font rage, nous continuons notre travail dans le domaine de la coopération médicale comme d’habitude », a déclaré Yazid Falah, coordinateur pour les patients palestiniens qui viennent à Rambam. «Même en temps de guerre, nous continuons à recevoir des patients et leur donner les soins dont ils ont besoin, enfants comme adultes », se félicite-t-il.
Le Centre israélien de traitement des Post-traumatismes, de l’Hôpital Herzog à Jérusalem, a mis en place une ligne téléphonique d’urgence pour les appels de détresse, et élargi ses heures d’ouverture pour répondre à la forte demande. L’hôpital Hadassah propose une antenne pour accueillir les enfants et les adolescents traumatisés et plusieurs organisations israéliennes dispensent une formation d’urgence et des ateliers pour les parents, les travailleurs sociaux et les encadrants de la jeunesse de différentes régions du pays.
Le cœur sur la main
Alors que la bande de Gaza est plongée dans la pauvreté avec un revenu moyen par habitant de 1 165 dollars par an en 2011, le Hamas a investi plus de 1 million de dollars dans l’excavation et l’entretien de chaque tunnel. « C’est en grande partie la raison de la détresse de la population de Gaza ; le Hamas a investi beaucoup plus de ressources à construire le « Gaza underground » qu’à rendre le territoire vivable pour sa population civile », a écrit Shlomi Eldar pour al-Monitor. Il ne reste des réformes promises par l’entité terroriste à ses administrés que des tunnels, au détriment du bien-être de la population de Gaza.
Alors que les combats font rage, quatre enfants d’âge préscolaire de Gaza sont arrivés au service de cardiologie du Centre médical Wolfson à Holon pour bénéficier d’une chirurgie cardiaque, financée par l’association « Un cœur pour la Paix » et l’hôpital Hadassah de Jérusalem. « Les enfants de Cisjordanie, malades du cœur, peuvent être hospitalisés la nuit en urgence à l’hôpital Hadassah, ce qui implique de traverser les frontières. Nous avons fourni du matériel portable pour réaliser des diagnostics par échocardiographie partout et à toute heure du jour ou de la nuit », rassure Muriel Haïm, la présidente de l’association « Un cœur pour la vie ». En effet, un diagnostic précoce, une hospitalisation rapide permettent souvent de sauver un nouveau-né autrement condamné » ajoute-t-elle.
Israël met un point d’honneur à faire tout ce qui est en son pouvoir pour sauver des vies. C’est la Nation toute entière qui fait preuve de cœur pour la paix. Il faudrait aux ennemis d’Israël des yeux pour le voir, des oreilles pour l’entendre et du cœur, pour savoir l’accepter.
Jeudi 24 juillet, les milices islamistes quant à elles, n’ont rien trouvé de mieux à faire que de tirer une dizaine d’obus de mortiers sur l’hôpital de campagne édifié au point de passage Erez par les Israéliens, pour venir en aide aux blessés et aux malades de la bande côtière
Par Kathie Kriegel
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