Le Hamas a fait de la bande de Gaza une base militaire souterraine pour “résister”, pour reconquérir toute la Palestine de la rivière à la mer et extirper le “cancer sioniste”.
Ce territoire est entièrement sous le contrôle du Hamas et ne comporte aucune implantation juive : il est “judenrein, purifié de tout juif “.
Les israéliens l’ont abandonné sans aucune négociation et s’en tiennent soigneusement à l’écart. Gaza est soumis à un blocus mais eau, électricité et gaz sont fournis et des norias de camions arrivent tous les jours et ravitaillent.
L’aide internationale : ONU , Europe, États-Unis, pays arabes , déverse une manne sur ce petit territoire. Une part est certainement confisquée par les dirigeants pour leur enrichissement personnel et pratiquement tout le reste sert à creuser, équiper des tunnels et stocker roquettes, missiles et armes perfectionnées. Il s’agit d’un territoire tout entier transformé en base terroriste, une sorte de porte-avions cachant dans ses flancs tout ce qui sera utile le petit matin du grand jour, où ses brigades pourront déferler sur “les sionistes”qui ont “volé leur pays”.
Le Hamas, le Djihad islamique, Al Qaëda, l’Etat Islamique sont en concurrence et font assaut d’intransigeance pour garder ou conquérir le contrôle de la bande. Selon un plan soigneusement mis au point, des roquettes se sont abattues sur les villes d’Israël dans le but de causer des pertes civiles et de terroriser la population israélienne.Il est même possible que des roquettes aient été envoyées sans charge explosive pour accroître leur portée. Se contenter de les intercepter grâce à Dôme de fer et ne pas riposter, ce fut longtemps l’attitude de Tsahal qui passa ensuite aux attaques aériennes contre des bâtiments désertés par les dirigeants et les “combattants” : Israël se sert de ses armes pour protéger sa population et le Hamas se sert de sa population pour préserver ses armes.
Le piège terroriste
Il fallait pour Tsahal se résoudre à tomber dans le piège terroriste : entrer à Gaza et essayer de mettre hors de combat les tireurs de roquettes, les snipers, les ennemis enterrés. Il fallait découvrir le réseau tentaculaire des tunnels et y pénétrer en évitant de s’y faire déchiqueter : chiens renifleurs, mesures de contrôle sismique, robots, pelleteuses. Toute la technique des tunneliers a été mise en œuvre pour rendre inutilisables ces boyaux de cimetières.
Les soldats juifs ne se battent pas à Gaza pour conserver des implantations ou pour conquérir un territoire mais pour la sécurité des villes d’Israël et de leurs populations.
Les donneurs de leçons qui sont légion en France dans les ministères les plus importants et dans le média les plus influents haussent les épaules et critiquent le gouvernement Netanyahu qui laisse son armée poursuivre son offensive au lieu d’oeuvrer à une solution politique, traduisez une capitulation qui renforcerait tous ceux qui veulent détruire Israël. Laurent Fabius, Alain Juppé ont exposé la manière de voir du Quai d’Orsay, immuable depuis le Général de Gaulle à l’égard d'”un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur”.
Ce qui se passe à Gaza c’est le rejet par les palestiniens ou du moins par les dirigeants, de toute acceptation du partage décidé en 1948. Ce refus date de 66 ans et il est le seul point d’ancrage de la politique palestinienne, les négociations n’étant que des moyens de parvenir par étapes à leur seule ambition : reprendre la Palestine, c’est à dire pour eux, Israël et toute la Cisjordanie et en faire un territoire du Califat islamique.
Le ventre mou du monde
Que doivent faire les israéliens? Assurer leur sécurité, se rendre inexpugnables, bâtir une vraie société démocratique, une économie moderne tournée vers les techniques de demain, établir les règles d’une fraternité sociale. Ils doivent se chercher des alliés en Asie, en Afrique, en Amérique et se méfier du ventre mou du monde, l’Europe avec ses grosses minorités musulmanes qui grossissent et interpellent. Justement, les israéliens n’ont pas besoin de conseils, ils savent tout ça mieux que nous et ce sont nos hommes politiques, ceux qui demain auront la charge des affaires de la France, qui devraient durcir leurs convictions et exiger le respect.
Le communautarisme, les belles envolées sur “le vivre ensemble”, l’indulgence et la simple réprimande au lieu de la punition ne sont que des reculades, des petits abandons successifs de la souveraineté de la République sur son territoire. Il y a eu un peu partout en Europe des manifestations contre Israël qui a choisi de combattre ceux qui veulent le rayer de la carte du monde. Ces manifestations ont été conduites par des populations arabes, musulmanes installées et elles ont pu attirer des anti juifs, des gauchistes de tout poil, des illuminés et la cohorte des “idiots utiles” qui existe pour toutes les causes. Ce n’est qu’en France, à Barbès, à Sarcelles que ces manifestations heureusement interdites, se sont transformées en guérilla urbaine et pour Sarcelles, osons le mot parce qu’il correspond à la réalité, en pogrom. François Pupponi, maire de Sarcelles, ami de DSK , a déclaré : “ils sont venus casser du juif.”
Ça commence à bien faire : Le gang des barbares et Ilan Halimi, Merah, le Musée juif de Bruxelles, les vomissures de Dieudonné, les fournées de Jean-Marie Le Pen, les gamins à kippa tabassés, les synagogues encerclées ou incendiée , les épiceries kasher fracturées.
Vous en voulez encore ? Il y en aura.
Dimanche à Sarcelles, il y avait face à face deux communautés et il y avait des violents, des casseurs, des pillards et il y avait d’autres jeunes alignés pour les empêcher de passer et qui chantaient : “Aux armes citoyens, formez vos bataillons!”. La Marseillaise de la République.
httpv://youtu.be/b2webWWoOaQ
André Mamou
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