Depuis la fin février, la Cinémathèque française rend hommage au grand cinéaste israélien Amos GITAÏ, avec une rétrospective de ses films et une exposition de ses œuvres. Aujourd’hui, c’est ESCALES qui met en lumière le fondateur de la grande école cinématographique israélienne dans le documentaire «Une journée particulière avec Amos GITAÏ», de Vic Demayo, samedi 7 juin à 17h30.
Amos GITAÏ est probablement le cinéaste israélien le plus connu dans le monde. Né en Israël en 1950, soit deux ans après la création du pays, il a vécu toutes ses transformations. Son père a fui le Nazisme et est devenu un architecte célèbre de Haïfa. Sa mère, née en Palestine a côtoyée les grands mouvements socialistes qui ont fondé le pays. Aujourd’hui, Amos GITAÏ habite toujours à Haïfa et continue d’œuvrer pour la ville. Beaucoup de ses premiers films y ont été tournés et exportés dans le monde entier et maintes fois récompensé dans les plus grands festivals du monde.
Départ pour une visite au rythme de la Ville. Haïfa n’est pas Tel Aviv la survoltée. Haïfa est une ville calme et sereine. Son architecture, ses endroits secrets, son histoire, nous découvrons tout cela à travers le regard d’Amos GITAÏ où les anecdotes et les souvenirs personnels expriment une vision intime de sa ville. Découverte des mélanges d’influence, de cultures, de mode de vie, de musique qui caractérise sa ville de cœur. Une journée pour l’artiste comme tant d’autre remplie de lieux, de rencontres, de confidences, de rêves et de magie…A suivre sur ESCALES.
Vic Demayo est producteur de films documentaire et a débuté aux côtés d’Amos Gitaï il y a une trentaine d’année. Il nous parle de son expérience avec le cinéaste israélien : “Il m’avait engagé alors car je parlais hébreu. Depuis nous sommes restés proches, une sorte de grand frère cinématographique pour moi. Quand il s’est agi de faire un portrait de lui j’ai jugé qu’aucun de mes réalisateurs ne saurait l’appréhender comme moi. Aussi j’ai pris mon courage à deux mains et une caméra pour réaliser le film moi-même. J’ai beaucoup aimé faire le portrait de cet homme que je connais depuis trente ans mais que je découvre encore”.
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