Netanyahu voulait Elie Wiesel comme Président

Benjamin Netanyahu

a tenté de convaincre le Prix Nobel de la Paix

et survivant de l’Holocauste

Elie Wiesel

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de se porter candidat à la présidence d’Israël

pour succéder à Shimon Peres,

ont rapporté les médias vendredi.

Six candidats ont officiellement déposé mardi leur candidature à la présidence de l’état d’Israël, avait annoncé ce jour-là le Parlement qui procèdera à l’élection de son successeur le 10 juin.
Elie Wiesel, qui habite New York, a déclaré au quotidien Yediot Aharonot  vendredi que M. Netanyahu l’avait appelé à trois reprises et tenté jusqu’à la dernière minute de faire pression par le biais d’amis communs pour le convaincre.
Mais, M. Wiesel, 86 ans, a refusé. « Pourquoi devrais-je être président? », se demande M. Wiesel dans ses propos au Yediot, un journal pour lequel il a travaillé comme correspondant. « Ce, n’est pas pour moi ».
Les efforts de M. Netanyahu de convaincre le militant et auteur américain d’origine roumaine, qui ne possède pas la nationalité israélienne, visaient selon certaines sources à empêcher l’élection à la présidence de l’ex-président du Parlement Réouven Rivlin, favori des sondages et membre de son propre parti de droite le Likoud.

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Reuven Rivlin

Le cabinet de M. Netanyahu n’a pas voulu faire de commentaire à ce sujet. Ce dernier n’a apporté son soutien à M. Rivlin que mercredi, l’inimitié entre les deux dirigeants étant de notoriété publique.
Le Premier ministre –qui avait auparavant envisagé de reporter l’élection présidentielle ou même d’annuler l’institution de la présidence– a exprimé mercredi son soutien à la candidature de M. Rivlin, expliquant avoir attendu de connaître la liste des candidats.
« En tant que Premier ministre et chef du Likoud, je vous soutiens », a dit M. Netanyahu à M. Rivlin au téléphone, selon le cabinet du premier.
M. Peres doit quitter fin juillet ses fonctions, qu’il occupe depuis 2007, peu avant son 91e anniversaire.
En Israël, le poste de président est largement honorifique et les pouvoirs exécutifs restent aux mains du Premier ministre. Le chef de l’Etat a toutefois pour tâche de nommer après les élections législatives la personnalité chargée de former une coalition et appelée à devenir Premier ministre.
Avec AFP
 
 

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