La récupération saugrenue du Christ par les Palestiniens.

Alors que se déroule la visite du Pape dans notre région, nombreux sont les catholiques qui pointent du doigt le silence du Vatican, du Pape et des autorités religieuses chrétiennes sur cette ridicule tendance palestinienne.

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BETHLEEM- Une œuvre d’art de 14 mètres de long par 6 mètres de large. Rien n’est trop grand ni trop beau pour accueillir le Saint-Père : réalisée par un artiste palestinien, la toile qui sera posée en toile de fond derrière l’autel pour la messe papale a beau être figurative, elle regorge de symboles. Une crèche couleur locale.

Ils déplorent que les autorités chrétiennes n’osent pas s’exprimer contre ces prétentions absurdes de peur sans doute, de froisser les Musulmans et d’aggraver la situation des Chrétiens en terre d’Islam.
Voici entre autres ce qu’une catholique canadienne, Magali Marc,( Ph.D Science politique, Université de Montréal) ,a récemment publié à ce sujet dans Dreuze-Info :
« Disons-le une fois pour toute : Jésus était Juif !
Je souhaite que lors de sa visite en Terre sainte, le Pape François remette les pendules à l’heure afin que soient compris les points suivants :
– Le Christ était Juif, né de mère juive. Il s’appelait Yéshua et son cousin Yohanan (Jean-Baptiste) était un mystique juif.
– Yéshua a passé son enfance en Galilée, à Capharnaüm, il était donc Galiléen.
– Yéshua parlait hébreu, s’adressait uniquement aux Juifs, citait les textes juifs et s’est promené essentiellement en Judée, en Samarie et en Galilée (donc en Israël).
– Ses apôtres étaient tous des Juifs.
– Yéshua a dit clairement qu’il ne cherchait pas à remplacer la Loi de Moïse mais à l’accomplir (Mt 5,17-19) il a aussi dit : « .. le salut vient des Juifs .. » (Jean 4:22).
– Yéshua fût jugé devant le Sanhédrin selon les normes de l’époque dans un procès essentiellement politique car même s’il ne disait pas (clairement) qu’il était le Messie, et s’il insistait sur le fait que son royaume n’était pas de ce monde, bien des Juifs, souhaitant se libérer du joug des Romains, étaient prêts à le couronner roi.
– Les Chrétiens furent longtemps considérés par les Romains comme une nouvelle secte juive (il y en avait beaucoup : les Pharisiens, les Esséniens, les Nazaréens, les Samaritains, les Sadducéens, les Zélotes, etc.)
– Longtemps, les premiers Chrétiens se sont réunis pour prier dans les synagogues. Ils ont conservé la Thora comme livre de référence (dont des passages sont lus lors des célébrations de la messe dominicale). La Thora devint notre Ancien Testament et les Évangiles canoniques constituent notre Nouveau Testament.
Dans son livre sur le Christ (Jésus de Nazareth,Flammarion,2007), Joseph Ratzinger, l’ex-Pape Benoît XVI, fait appel au rabbin Neusner pour comprendre en quoi le Sermon sur la montagne se démarque du Judaïsme. Si ce grand théologien n’a pas hésité à discuter avec un Juif du sens de certaines paroles du Christ, à plus forte raison pouvons-nous entamer un dialogue avec les Juifs, nos frères aînés comme l’a souligné Jean Paul II, sans chercher à les convertir. »
Zvi Tenney
 
 

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