Les quatre otages français détenus en Syrie ont été libérés et ils ont été accueillis sur la base militaire de Villacoublay par le Président de la République et le Ministre des Affaires Étrangères, Laurent Fabius.
Les otages ont subi des conditions de détention très dures : enchaînés pendant dix mois dans des sous sols mais ils ont déclaré qu’ils avaient été » bien traités » et qu’ils n’avaient jamais perdu espoir.
L’information la plus remarquable est que certains de leurs geôliers parlaient français et avaient été recrutés dans les rangs des français ou des belges devenus djihadistes.
Laurent Fabius a précisé que l’État français » ne paie pas de rançon » mais bien sûr, les pays amis, Arabie Saoudite ou le Qatar ou d’autres encore, peuvent se substituer.Car les terroristes ne libèrent jamais leurs victimes sans une sérieuse contrepartie.
François Hollande a déclaré : » la France est fière d’eux qui sont allés défendre la liberté de la presse ». On peut se demander s’il était bien nécessaire d’envoyer des journalistes dans une zone de non droit où des groupes terroristes sont en lutte contre Assad, contre les insurgés et se combattent entre eux. Les risques étaient très grands et très prévisibles.
C’est vrai, la France n’abandonne jamais ses ressortissants et les services français ont été remarquables.
Cette libération est arrivée au bon moment pour laisser au second plan le scandale Aquilino Morelle, conseiller politique de Hollande, contraint à la démission.
André Mamou
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