Barghouti citoyen d’honneur de Palerme, par Pascale Davidovicz

 « C’est une décision honteuse, ce n’est qu’un terroriste » proteste l’Ambassadeur d’Israël en Italie Naor Gilon.
Nos coreligionnaires italiens du site informazionecorretta.com, après s’être indignés que les journalistes du quotidien communiste Il Manifesto présentent la mort de l’agent de police Baruch Mizrahi comme un « colon », alors qu’il était né à Tel Aviv, vivait à Modin, et qu’il  passait sur la route d’Hebron, en famille, pour rejoindre des amis avec lesquels il comptait fêter Pessah, sont à nouveau révoltés par la décision du maire de Palerme.

« Le choix du maire ne fait pas honneur à la belle

et importante ville de Palerme ».

L’ambassadeur israélien, visiblement ulcéré, et à juste titre, par la décision prise par l’administration communale de Palerme, ne mâche pas ses mots.

Naor Gilon
Naor Gilon

« Nous exprimons notre profonde déception face au choix du maire Leoluca Orlando, d’attribuer la citoyenneté honoraire à Marwan Barghouti : il s’agit d’une décision honteuse qui, en aucune manière, ne favorise la difficile négociation de paix entre israéliens et palestiniens ».

A l’ouest, rien de nouveau.

Leoluca Orlando, du parti L’Italie des Valeurs, maire de Palerme pour la quatrième fois de sa carrière, conseiller européen aux relations étrangères, et qui a reçu le Prix de la Paix Erich Maria Remarque en 2005, est connu pour son implication dans la lutte contre la mafia et la peine de mort.

Leoluca Orlando
Leoluca Orlando

 

Mais « c’est en tant que prisonnier politique, que le maire de Palerme confère la citoyenneté honoraire à Marwan Barghouti », souligne l’ambassadeur israélien Naor Gilon, « alors que ce n’est qu’un terroriste ».
Il a envoyé une lettre personnelle à Orlando l’invitant à ne pas commettre une telle erreur, en lui rappelant les attentats commis par Barghouti, avec les noms et prénoms de ses victimes innocentes.
Cela n’a pas empêché qu’au cours de la cérémonie qui s’est déroulée le 15 avril dernier, le maire de Palerme décrive Marghouti comme un symbole de la volonté de paix au Moyen Orient !

Marwan Barghouti
Marwan Barghouti

En présentant Marwan Barghouti comme un prisonnier politique pacifiste, alors qu’il a choisi la voie de la violence, et se trouve être un des principaux acteurs de l’échec des négociations de paix, le maire de Palerme fournit au public une image déformée de la réalité, et encourage le recours au terrorisme.
 
Pascale Davidovicz
 
 

Fadwa Barghouti, l’épouse du terroriste,

est reçue à Rome

par le premier adjoint au maire.

Après que Marwan Barghouti ait été fait citoyen d’honneur de la ville de Palerme, sa très chère épouse a été reçue par le premier adjoint au maire de Rome, après avoir été l’hôte d’honneur du maire de Palerme.
C’est ce que nous apprend Deborah Fait, journaliste italienne, naturalisée israélienne, qui ne décolère pas, et qui lance un cri d’alarme.
« Révoltons-nous contre la honte »
Elle demande aux italiens, mais qui l’entendra ? de surveiller leurs impôts car personne ne sait aux frais de qui, Fadwa Barghouti parcoure le
monde pour obtenir la libération de son très cher époux, condamné à cinq peines de prison à perpétuité, et de ses complices.
 
 

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Deborah Fait

Elle accuse Luisa Morgantini, du parti de gauche unitaire européenne, qui fût vice-présidente au sein du Parlement Européen, chargée des politiques européennes pour l’Afrique et les droits de l’homme, et membre de la délégation pour les relations avec le Conseil législatif palestinien, d’être à l’origine de cette campagne de désinformation en Italie.
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Luisa Morgantini présente en Italie la campagne « Free Marwan Barghouti and all palestinians prisoners » (Liberez Marwan Barghouti et toues prisonniers palestiniens), en même temps qu’elle préconise le boycott des supermarchés qui vendent des produits israéliens et rallie les maires italiens à sa cause.
Deborah Fait dénonce l’orchestration que fait Luisa Morgantini de sa haine d’Israël, en rappelant que les prisonniers qu’elle défend ne sont que des terroristes fanatiques qui haïssent les juifs et mettent un point d’honneur à tuer sans discrimination.
Elle dit que sa propagande épouvantable alimente l’antisémitisme et l’ignorance des incultes qui ne savent rien du judaïsme, ni d’Israel
Elle l’accuse d’écrire contre Israël depuis des années avec une vigueur impressionnante, et de soutenir tous les mensonges qui peuvent servir sa cause.
Pour mémoire le destin tragique de deux jeunes gens de Tel Aviv.
Ils s’étaient imprudemment rendus à Tul Karem, ville arabe du nord ouest, pour acheter des plantes, et s’étaient arrêtés pour manger un plat de houmous, confiants dans leurs amis arabes qu’ils croyaient incapables de trahison.
Mais le « téléphone arabe » a vite fonctionné pour informer qu’ « ici il y a deux juifs », et ils furent traînés jusqu’à un mur pour y être fusillés d’une balle dans la tête.
Marwan Barghouti a dirigé la bande armée des Tanzim, responsable pendant la seconde Intifada, d’avoir perpétré d’effroyables attentats contre des civils.
Entre 2000 et 2002, date de son arrestation, Barghouti et sa bande de criminels, dont il faut savoir qu’ils ne sont pas islamistes, mais se revendiquent laïcs, se sont rendus responsables de dizaines d’attentats, et ont conduit des femmes et des jeunes filles, feignant d’être enceintes, à se faire exploser partout en Israël.
Mais Luisa Morgantini a reçu le Prix pour la Paix des Femmes en Noir, avec le soutien de certaines israéliennes, mouvement qui est devenu international, le Prix Colombe d’Or pour la Paix, et figure parmi les mille femmes candidates au Prix Nobel de la paix.
Vous avez raison Deborah, révoltons-nous !
S’il en est encore temps.
C’est pourquoi je relaie votre message.
Pascale Davidovicz
 
 

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