Jeanne ou les images du monde

C’est avec joie que l’équipe de Jeanne ou les images du monde  annonce la sélection du court-métrage de Jessica Vaturi-Dembo au 14ème Festival du Cinéma Israélien de Paris qui a pour parrain cette année le comédien et acteur Stéphane Freiss.

anne et haim
Anne Brochet et Haïm Bouzaglo

Jeanne ou les images du monde avec Anne Brochet et Haïm Bouzaglo est un film à  la fois onirique et polémique qui interroge avec humour, gravité et une vraie liberté formelle, les usages de nos représentations culturelles.

Le film de Jessica Vaturi-Dembo sera projeté le mardi 8 avril à 18h00 au Cinéma des Cinéastes, 7, avenue de Clichy 75017 Paris Métro place de Clichy (lignes 2 et 13) Bus (66, 95, 30, 54, 74, 68, 81, 95), en présence du chargé de distribution du film, Jonathan Abchira.
Vous trouvez ci-joint le programme du Festival. Les billets sont en vente au Cinéma des Cinéastes. La billetterie est ouverte à partir de 11h, tous les jours.
Pour toutes questions ou renseignements, veuillez contacter Jonathan Abchira au 06 07 97 57 22.

Un court métrage :  » Jeanne ou les images du monde « 

projeté en avant première dans la salle de la Société des Auteurs , est l’œuvre de Jessica Vaturi-Dembo, dédié  à la mémoire de Richard Dembo, son mari, un des plus grands scénaristes américains.
plage trouville
C’est très court : vingt ou trente minutes et c’est fini très vite. On se lève de son fauteuil un peu surpris et on applaudit sans conviction. En fait, on est perturbé. C’est très dense, très esthétique  (« la manière de raconter l’ histoire façonne l’histoire »).
portrait jeanne
Jeanne  est professeur d’histoire d’art d’ Extrême  Orient et elle collectionne les estampes du monde flottant, Ukyo -hé. C’est Anne Brochet, la quarantaine et la classe.
Elle vit avec David, diplômé en sociologie et journaliste d’investigation, qui parle français avec un accent. C’est Haim Bouzaglo, scénariste, metteur en scène et acteur israélien,  barbe de prophète, yeux doux, voix profonde et grave.
bouzaglou
David prépare un ouvrage sur l’iconographie des propagandes racistes et anti juives et un long travelling nous montre les caricatures les plus abjectes, les titres les plus violents de la presse française raciste au début du dernier siècle . On n’en sort pas indemne.
Jeanne classe ses estampes et les explique à ses étudiants, à David et parfois, les personnages des dessins sortent des parchemins et envahissent peu à peu la scène et les arbres volent en l’air leurs racines vers le ciel . Étrange .
jeanne japonaise
Une question domine les autres : ce court métrage restera-t-il en l’état ou sera-t-il demain le prototype d’un film qui racontera cette histoire, le fatras anti juif et l’art populaire japonais de l’époque Edo ( 1603-1868) curieusement enchevêtrés parce que les héros en sont passionnés.
Mais ces deux héros s’aiment et leur tendresse, leur goût de l’un pour l’autre sont magnifiquement filmés par l’auteur. Dans les rues de Paris, devant l’ Hôtel  Flaubert à Trouville, dans leur lit, leurs gestes pour s’attirer, la main qui décoiffe, le sourire pour ravager, c’est surtout, pour moi, spectateur inassouvi, un film d’amour pour ceux qui s’ aiment, pour ceux qui aimeraient aimer.
Une rime d’un sou : Un film d’amour, ça marche toujours.
Par André Mamou

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