Omer Avital fait partie de cette vague de jeunes musiciens israéliens qui rayonnent dans le monde entier, et il en est sans doute un précurseur.
Contrebassiste dont le talent est aujourd’hui reconnu et apprécié parmi tous les amateurs de jazz, il a débarqué à New-York en 1992 et a depuis connu un parcours atypique et riche.
Il s’est bien sur nourri aux sources du jazz, et a pu côtoyer en même temps les légendes aujourd’hui disparues, et toute la nouvelle vague d’une musique jamais en panne de renouveau, toujours traversée par mille mouvements expérimentaux. C’est dans ce vivier de talents qu’Omer Avital gagne son surnom de « Mingus israélien », crée des groupes auxquels les meilleurs participent, et va lui-même s’enrichir dans les groupes des meilleurs.
httpv://youtu.be/Totp0fcWrxk
Au milieu des années 2000, Omer Avital retourne en Israël et s’enrichit encore de l’étude musicale de ses racines. Père marocain, mère yéménite, Omer s’imprègne des traditions folkloriques du « patrimoine mizrahi », et les intègre au jazz.
Son dernier CD, New Song, est le fruit de ce travail, et regroupe des compositions originales et des titres phares déjà joués en concert mais jamais enregistrés, dont « Sbah el-kheir » (bonjour) et « Tsafdina » composé en 2004 pour le groupe Thirld World Love, avec lequel il s’est produit en mai 2004.
Il a été enregistré avec Avishaï Cohen, un trompettiste dont le parcours est similaire au sien jusqu’à avoir débarqué à New-York le même jour, le saxpophoniste Joël Frahm, le batteur Daniel Freedman, et le pianiste Yonathan Avishaï, avec lesquels il se produit depuis déjà quelques années.
httpv://youtu.be/mOTqaZHkxZE
Ce disque d’une qualité exceptionnelle sort le 6 mars, et précède quelques représentations en France :
28 avril : Café de la Danse (Paris)
24 mai : Jazz sous les pommiers (Coutances)
30 mai : Festival Ateliers Jazz (Melay Grez)
11 juillet : festival du Jazz (Nice)
Line Tubiana
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