C’est un rachat spectaculaire. Le géant nippon du e-commerce Rakuten, déjà propriétaire de nombreux produits et services, a mis la main sur la société Viber, qui est spécialisée dans la VoIP. Montant ? 900 millions de dollars.
900 millions de dollars. C’est donc le montant faramineux que Rakuten, la principale plateforme de commerce en ligne du Japon, a déboursé pour acquérir Viber, un logiciel spécialisé dans les appels téléphoniques en voix sur IP (VoIP). Par la même occasion, Rakuten récupère les utilisateurs de Viber, estimés à 280 millions dans le monde (dont plus de 100 millions sont actifs tous les mois).
Le rachat de Viber permet à Rakuten d’ajouter une corde à son arc, dans la mesure où le groupe est déjà propriétaire du site de e-commerce français PriceMinister, de l’Américain Buy, du Britannique Play et du fabricant canadien spécialisé dans les liseuses numériques, Kobo (c’est d’ailleurs les produits de Kobo que met en vente la FNAC). Mais Rakuten possède de nombreuses autres filiales.
Startup israélienne, Viber est le dernier exemple du succès que connaît le pays dans le domaine des nouvelles technologies. Avant le service de VoIP, d’autres jeunes entreprises ont été achetées par des géants de la Silicon Valley, à l’image de Face, récupérée par Facebook pour un montant situé entre 40 et 50 millions d’euros, ou de Waze, qui a été croquée par Google l’année dernière pour 966 millions de dollars.
Logiciel propriétaire, Viber permet, outre des appels gratuits, d’envoyer des messages et des photos via WiFi ou par le biais du réseau d’un opérateur. Compatible avec un PC de bureau sous Windows, Viber l’est aussi avec un environnement Mac ou les distributions Linux. Le programme est aussi décliné en application mobile pour iOS, Android, Windows Phone, BlackBerry, Bada (Samsung) et Symbian (Nokia).
Julien L. www.numerama.com
http://www.numerama.com/magazine/28427-rakuten-s-offre-viber-pour-900-millions-de-dollars.html
Viber a toujours préféré garder le silence sur ses liens avec Israël, en raison de sa très grande activité dans les pays arabes, et de sa crainte du boycott arabe. La société n’étant pas enregistrée en Israël, le gouvernement israélien ne retirera aucune recette fiscale de la vente qui vient d’être réalisée.
http://www.globes.co.il/en/
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