Depuis plusieurs jours Scarlett Johansonn est la cible d’une violente campagne orchestrée par les acharnés du boycott des produits israéliens. A leur tête, on trouve comme d’habitude les allumés du BDS.
Leur fureur est à son comble depuis que l’actrice est l’égérie de la campagne de pub de Sodastream, marque de soda israélienne dont l’usine se trouve à Maale Adumim, à 7 km à l’est de Jérusalem.
Et pour couronner le tout, le premier spot de la campagne doit être diffusé le 2 février, pendant le Super Bowl, et sera donc vu par des millions d’américains, qui n’ont pas attendu cette campagne pour plébisciter cette boisson.
Elle a également été mise en cause par OXFAM dont elle est l’une des ambassadrices, et qui a rajouté jeudi ces quelques lignes à sa bio en ligne :
« Oxfam respecte l’indépendance de ses ambassadeurs. Cependant Oxfam estime que les entreprises qui opèrent dans les colonies contribuent au maintien de la pauvreté et au déni des droits des communautés palestiniennes, que nous travaillons à soutenir. Oxfam s’oppose à tout commerce avec les colonies israéliennes, qui sont illégales en vertu du droit international.
Nous avons fait connaître notre position à Mme Johansson et nous sommes maintenant engagés dans un dialogue sur ces questions importantes.
Après un silence qui a fait monter la température de ses détracteurs, Scarlett Johansson a publié vendredi dans les colonnes du Huffington Post une mise au point dont voici la traduction.
» Bien que je n’aie jamais voulu être porte-parole d’un quelconque mouvement social ou politique, dans le cadre de mon affiliation à SodaStream, compte tenu du bruit fait autour de cette décision, je tiens à tirer les choses au clair.
Je reste partisane de la coopération économique et l’interaction sociale entre un Israël démocratique et la Palestine. Sodastream est une entreprise qui n’est pas uniquement préoccupée par l’environnement, mais qui s’engage également à bâtir un pont pour la paix entre Israël et la Palestine, en employant des voisins travaillant côte à côte, recevant un salaire égal, les mêmes avantages et les mêmes droits.
C’est ce qui se passe au quotidien dans leur usine de Ma’ale Adumim. Dans le cadre de mes efforts comme ambassadeur pour Oxfam, j’ai été témoin des progrès réalisés quand les communautés se réunissent, travaillent côte à côte et se sentent fières du résultat de ce travail à tous les niveaux : la qualité de leur produit et l’environnement de leur travail, le salaire qu’ils apportent à leurs familles et les prestations qu’ils reçoivent.
Je crois en une consommation responsable et au besoin de transparence et je pense que les consommateurs feront leur propre choix éclairé en fonction de ce qui est bon pour eux. Je soutiens le produit de SodaStream et je suis fière du travail que j’ai accompli en tant qu’ambassadrice à Oxfam depuis plus de 8 ans. Même c’est un effet secondaire de ma campagne Sodastream, je suis heureuse que la lumière soit faite sur cette question et je souhaite qu’un plus grand nombre de voix s’élève pour contribuer à une solution qui permettra dans un proche avenir de voir deux états vivre en paix. »
Line Tubiana
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