Alors que les mariages mixtes se multiplient depuis quelques décennies dans la communauté juive, en France et dans toute la Diaspora, Tenou’a ouvre le débat. Que l’on soit attaché ou non à l’idée du mariage entre juifs, on ne peut pas ignorer le taux important et croissant d’unions mixtes. La mondialisation, Internet, la libéralisation de la société, l’égalité acquise par les juifs dans les pays libres, favorisent des rencontres qui, au XIXe siècle, n’étaient qu’anecdotiques. Comment accueillir les couples mixtes, comment considérer leurs enfants, quelle incidence sur l’avenir du peuple juif ?
Dans le dernier numéro de la revue Tenou’a, découvrez les regards croisés sur cette question du rabbin Yossef Kleiner et de Jacques Attali.
Le nouveau site Internet de la revue Tenou’a vous accueille à www.tenoua.org
Extraits :
« Affirmer l’importance du mariage entre juifs », par le rabbin Yossef Kleiner
« […] L’interdiction des mariages mixtes dans le judaïsme a pour fondement le risque de perte de la croyance, de la pratique et de la conception du monde juives.
Le problème n’est pourtant pas légal ni formel, les lois sont très claires : la halakha ne reconnaît pas les mariages de ceux qui ne sont pas juifs, tandis que la loi française (comme tant d’autres lois civiles) est neutre vis-à-vis de l’identité religieuse ou ethnique des conjoints. À mon sens, le mariage mixte entraîne trois problèmes principaux graves : l’interdiction halakhique, les conflits d’identité dans le foyer ainsi créé et la perte démographique et culturelle juive.
Nombre de couples mixtes considèrent qu’ils arriveront à élever leurs enfants soit dans une neutralité religieuse, soit en pratiquant les deux religions à la maison et en laissant aux enfants le soin de choisir. L’expérience révèle qu’il n’est pas possible d’aboutir à la neutralité religieuse, car les influences de la famille élargie, de la culture dominante et de l’entourage quotidien sont importantes. Et les enfants qui « doivent choisir » sont soumis à un conflit lourd de conséquences pour l’âme […] ».
« La mixité, tremplin pour le judaïsme », par Jacques Attali
« […] Le taux élevé de mariages mixtes aujourd’hui n’est ni une chance ni un danger a priori, c’est un fait, et la conséquence de la très grande évolution de la société, des mœurs, la conséquence de la laïcisation et aussi, au moins dans le cas des congrégations les plus orthodoxes, de l’évolution extrêmement défavorable à la conversion.
La clé absolue, dans la question des mariages mixtes, est de faciliter la reconnaissance de ceux qui n’ont qu’un parent juif pour qu’ils puissent ensuite revenir plus facilement dans le judaïsme. Il faudrait que celui qui n’a qu’un parent juif soit considéré comme juif.
Puisque, bien sûr, on ne peut pas forcer les gens à se marier avec qui ils ne veulent pas, il est important de créer les conditions pour que ces couples aient envie de maintenir une éducation juive. On n’est pas juif par ses parents ou son conjoint, on est juif par ses enfants, donc tout le nœud du problème est de faire en sorte que ces enfants soient élevés dans le judaïsme […] ».
Revue Tenou’a
En effet, Ingrid a raison et le Judaïsme contemporain dans l’erreur raciste et ignare de son passé. La génétique des populations, prise en otage par les Behar, Skoretzki ou Ostrer, jusqu’à leur écrasement scientifique des dernières années 2012-2014 par des équipes moins Idéologiques (Pereira et Costa); démontre la disparité des origines des Ashkénazes mais aussi des Séfarades et Mizrahi. Et notamment, oh paradoxe: l’origine LOCALES Massive (92%) (païennes) des fameuses Mères juives..Invention médiévale d’une filiation Matrilinéaire Chrétienne (Sainte Vierge)…Il suffit également de REGARDER les Juifs, et de constater la dominance persistante de Phénotypes Récessifs: (blond/bleu/pâle) et la ressemblance aux autochtones ancestraux des pays d’où les juifs proviennent…..
Il y a eu un rejet une non acceptance des rejetons des mariages mixtes qui a provoqué l’hémorragie dont la Communauté se plaint!!! mais si l’Accueil avait été moins sectaire et raciste, tous ces enfants perdus seraient restés juifs. Réduire le judaïsme et ses juifs à des Stricts Observants est contraire à la tradition même et au fait juif depuis la Diaspora à Babylone…Aux Ineptes, des résultats ineptes….!
Jacques Attali a raison. Point barre.