Au théâtre de Roanne : Haro sur Israël ! Par Kalman Schnur.

La mairie de Roanne sous l’égide de la maire (PS) Laure Deroche a prêté, le jeudi 19 décembre, la scène du théâtre municipal dirigé par Monsieur Abdelwaheb Sefsaf à un curieux mélange de genres : propagande palestinienne et musique » yiddish » pour « équilibrer ».

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Abdelwaheb Sefsaf

En première partie, le plat principal : une pièce semi-musicale dénommée « quand m’embrasseras-tu », à base de textes du « chantre de la cause palestinienne », le poète Mahmoud Darwich (1941-2008). Membre de la Direction de l’OLP, Darwich démissionna en 1993 pour contester les accords (de paix…) israélo-palestiniens d’Oslo. Sa plume au vitriol est naturellement ardemment anti-israélienne. En voici des perles non exhaustives citées par des témoins :
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Mahmoud Darwich

« tonneaux de sang….martyres….chairs éclatées…… chars qui roulent sur des ombres…Gaza préférant lutter et mourir plutôt que d’accepter une paix qui ne l’est pas…..appels au meurtre…..ambiance sanguinaire ».
Naturellement tout argument de nature à relativiser ce discours haineux fut absent de la scène.
Il est à noter que Monsieur Sefsaf y porte plusieurs casquettes : certes directeur du théâtre ; mais aussi animateur et acteur principal de la pièce, ayant, dit-il à la gazette municipale « travaillé sur ce sujet depuis vingt ans »…

MUSIQUE KLEZMER

Ce plat de « résistance » idéologique et indigeste fut suivi par le dessert : un concert de musique tzigane par la troupe « Les Yeux Noirs ». Une variante de ce genre ayant été adoptée par des juifs d’Europe Orientale sous l’appellation « Klezmer », on affubla le tout du titre « mélodies yiddish » histoire de prétendre à un « équilibre »…
Or, la population en question n’est majoritairement plus; sa langue, le yiddish, disparaît peu à peu.C’est donc un simulacre d’équilibre, s’agissant de pure musique nostalgique d’un monde disparu, innocente de toute connotation idéologique.
Le tout servi chaud moyennant un enrobage politiquement correct en diable : une « soirée spéciale pass sans frontières ». Faux, vu que des frontières, il y’en avait bien : mais exclusivement celles de la Palestine.

VIVE LE JUIF MORT!

Un cas d’école de manœuvre de propagande : au dessert on se rachète une virginité à bon compte, on se dédouane du soupçon d’antisémitisme, en glorifiant la musique et la langue du juif victime en pyjama rayé portant étoile jaune. Cela permet, en première partie, de nazifier à plaisir l’israélien : juif débout, casqué, aux poings d’acier. Vive le juif mort, disent-ils. Et mort au juif vivant !!!
Le mélange de genres est évident, la manipulation à peine voilée.
Le tout étant monté sur la scène d’un théâtre municipal. On transforme donc un établissement français vivant de la subvention publique en lieu de propagande palestinienne: naïveté, fourberie, élection municipale ?
« Quand Abdewaheb SefSaf  va-t-il monter un spectacle de poésie patriotique Israélienne avec ,en fin de programme, un concert de pure musique arabe innocente de toute connotation idéologique? »
Kalman Schnur
 

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