Shimon Peres a estimé que le monde avait perdu avec Nelson Mandela « un grand dirigeant » qui avait réussi à « changer le cours de l’histoire et à bâtir des « ponts de paix et de dialogue ».
« Le monde a perdu un grand dirigeant
qui a changé le cours de l’histoire », a déclaré M. Peres.
« C’était un défenseur passionné de la démocratie, un médiateur respecté, prix Nobel de la paix, et avant tout un bâtisseur de ponts de paix et de dialogue qui a payé un prix personnel très important pendant les années qu’il a passées en prison et à lutter pour son peuple ».
« Nelson Mandela était un combattant pour les droits de l’Homme qui a laissé une marque indélébile sur la lutte contre le racisme et la discrimination (…) L’héritage de Nelson Mandela pour son peuple et pour le monde restera à jamais gravé dans les pages de l’Histoire et dans les coeurs de ceux qu’il a approchés. On se souviendra toujours de lui ».
Nelson Mandela était « le père de son peuple, un visionnaire, un combattant pour la liberté qui avait rejeté la violence », a déclaré Benyamin Netanyahu .
« On se souviendra de lui comme le père de la nouvelle Afrique du Sud et comme un dirigeant moral de premier ordre »‘
AFP
François Hollande rend hommage à « un conquérant magnifique »
François Hollande a lui aussi rendu hommage à Nelson Mandela, voyant en lui « un résistant exceptionnel », ainsi qu’« un combattant magnifique ». Dans un communiqué, il a salué celui qui a été « l’incarnation de la Nation sud-africaine, le ciment de son unité et la fierté de toute l’Afrique », déclare le président de la République.
Dans la foulée, le chef de l’Etat a décidé la mise en berne des drapeaux en France pour honorer la mémoire de l’ancien président sud-africain. Jean-Marc Ayrault s’est également exprimé depuis la Chine, où il est en visite officielle : « C’est toute l’humanité qui est en deuil. La France participe à ce deuil. (…) C’est un symbole qui nous quitte. Il laisse un héritage. C’est nous tous qui en avons la responsabilité. »
Grâce à lui, Aung San Suu Kyi a compris « que l’on pouvait changer le monde »
Aung San Suu Kyi, opposante birmane et prix Nobel de la paix, a expliqué comment Nelson Mandela a inspiré son combat pour la démocratie et la liberté : « Il nous a fait comprendre à tous que personne ne peut être sanctionné pour la couleur de sa peau ou pour les circonstances dans lesquelles il est né. Il m’a aussi fait comprendre que l’on pouvait changer le monde en changeant les comportements, en changeant les perceptions ».
Une « source d’inspiration » pour Ban Ki-moon
Le secrétaire général de l’ONU a pour sa part salué « une source d’inspiration » pour le monde. « Nous devons nous inspirer de sa sagesse, de sa détermination et de son engagement pour nous efforcer de rendre le monde meilleur », a-t-il déclaré depuis le siège de l’ONU, à New York.
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