Bien sûr, les chercheurs et le Dr Spiegelman en particulier, ne se sont pas exprimés exactement en ces termes pour titrer le résultat de leurs recherches.
Mais si la forme est différente, le fond, lui est le même : Pas de trahison…
Reprenons depuis le début.
Depuis des lustres nous tous sommes bien convaincus qu’il n’y a rien de meilleur pour s’oxygéner le corps et l’esprit que de « faire un peu de sport ».
A chacun sa spécialité.
Et d’en goûter tous les bienfaits : Un bien-être général retrouvé, la sensation d’être « en pleine forme », l’impression de maitriser son corps.
Pour cela, rien ne vaut des exercices quotidiens, de longues marches à pieds ou des parcours au pas de course, à vélo, dans la campagne ou sur des appareils d’appartement selon les goûts et les capacités des uns et des autres. Mais ce peut-être aussi à cheval, sur la glace, dans l’eau, sur la neige, en chute libre, (la liste n’est pas exhaustive) que chacun mène son entrainement au mieux de ses préférences….
Convaincus mais pas toujours opérationnels…
« Bien que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) préconise 30 minutes de marche par jour pour entretenir sa santé, moins de 40 % de la population mondiale s’adonne à cette activité régulière. Dans une nouvelle étude, des chercheurs ont identifié une molécule qui dope le cerveau lors de l’exercice physique ». © Der Knut, Flickr, cc by nc nd 2.0
Comme dit plus haut, (outre le fait qu’ils doivent vous croiser le samedi matin, convaincus qu’ils sont à titre personnel des bienfaits du sport), cela fait une bonne dizaine d’années que Bruce Spiegelman et son équipe cherchent les preuves « scientifiques », le « Pourquoi » et le « Comment » l’exercice physique est largement bénéfique et stimulant pour le cerveau.
Et justement ils viennent de les débusquer ces fameuses preuves !
Selon leurs observations, faites au « Dana Farber Cancer Institut » affilié au « Harvard Medical School » sis à Boston, le phénomène est dû à la libération d’une molécule, l’Irisine, que tous connaissaient déjà pour sa capacité à brûler les graisses justement pendant l’effort.
Après de nombreuses expériences en laboratoire sur des souris, ils ont confirmé que «l’Irisine du sang est capable de communiquer des informations au cerveau. Il est possible qu’elle traverse la barrière hématoencéphalique, ou qu’elle contrôle une autre molécule capable de le faire entraînant alors la production de BDNF*. »
Dommage, on sait que l’enzyme existe,
reste encore à savoir comment l’employer.
Mais l’espoir est là et bien là pour toutes les personnes dépressives, toutes les personnes atteintes de maladies dégénératives comme Alzheimer ou Parkinson ;
Toutes d’attendre le traitement qui devrait très bientôt ( ?) en découler avec l’impatience qu’on imagine et qu’elles calment … En courant !
Bely.
*BDNF: Brain-derived neurotrophic factor. (Facteur neurotrophique dérivé du cerveau),
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