Au Quai d'Orsay, l'amitié France Israël

Très belle soirée,

le Quai d’Orsay avait mis les petits plats dans les grands jeudi soir

pour fêter le 65eme anniversaire

des relations diplomatiques entre la France et Israël.

Un dîner de gala, sous l’égide de la Fondation France Israël qui entretient des relations privilégiées avec le Ministère des Affaires Etrangères, et qui a réuni de nombreuses personnalités françaises et israéliennes, Ambassadeurs, Diplomates, élus, figures  du monde associatif.
Cette rencontre prend tout son sens a la veille de la visite officielle du Président de la République François Hollande au mois de novembre prochain.
Laurent Fabius très en verve après s’être laissé emporté par le crépitement des flashs a reçu ses deux cents invités dans le luxe et le raffinement.

Nicole Guedj, la présidente de la Fondation France Israël et ancien Ministre, a remercie le Ministre des affaires étrangères pour son hospitalité, le soutien précieux qu’il apporte a la Fondation, et la mobilisation de ses équipes pour l’organisation de cette réception.
En cette date anniversaire hautement symbolique, en accordant votre soutien à la Fondation France Israël, c’est l’amitié franco-israélienne que vous encouragez. Par cette initiative, vous renforcez encore plus les liens entre les deux pays.
On a dit si longtemps que la ligne diplomatique du quai d’Orsay n’était pas en phase avec celle d’Israel sur la question du proche-orient, ce dîner est le signe d’une alliance forte que l’on doit encourager.
Et de rajouter : Le Président Hollande qui a eu des mots très forts pour condamner l’antisémitisme, emboîtant le pas a Jacques Chirac, s’est également, comme le Ministre des Affaires Etrangères, mis avec fermeté du côté d’Israël pour condamner la démarche nucléaire de l’Iran, démarche qui menace le monde.

Réelle  convergence de vues

Dans un discours aussi personnel qu’émouvant, le chef de la diplomatie française a profité de l’ occasion, pour rappeler les liens profonds et la réelle convergence de vues qui unissent la France et Israël.

La France a joué un rôle pionnier en votant en 1947 la création de l’État d’Israël et en  reconnaissant le 24 janvier 1949 son admission a l’ONU. Saluant une stratégie commune de plus en plus proche face a une région explosive, le ministre a rappelé que dans bien des domaines, la relation bilatérale entre la France et Israël est déjà exemplaire.

« Je salue une coopération artistique et culturelle toujours aussi bouillonnante. Il est indéniable que sur le plan économique, scientifique et même diplomatique-le rôle moteur que joue la France  dans la mobilisation internationale contre le programme nucléaire iranien-, sa position sur la Syrie, prouve qu’elle est sans ambiguïté aux cotes d’Israel, qu’elle est l’amie d’Israel.

Nous devons prolonger ces échanges par un approfondissement et un renforcement des partenariats  économiques, culturels, scientifiques, encourager les chefs d’entreprise français a investir en Israël et les israéliens en France. La diplomatie, ce n’est pas faire cavalier seul, c’est savoir bâtir des coalitions, des soutiens.

Nous préparons le voyage officiel du Président de la République et nous devons essayer de dessiner les questions diplomatiques, géopolitiques, qui permettront de cimenter durablement les relations bilatérales entre les deux pays ».

 » Vive l’amitié entre les deux pays ! « 

Le chef de la diplomatie française a salue les efforts de paix entrepris par le gouvernement israélien, preuve d’un grande lucidité et d’un très grand courage, et a terminé son discours par des vœux de « vive Israël, vive la France, vive l’amitié entre les deux pays », qui a ému l’assistance.
Les Interventions de Yossi Gal, l’ambassadeur de France en Israël et de Richard Prasquier le nouveau président du Keren Hayessod en France, clôturèrent les discours.
Une vente aux enchères des caricatures du dessinateur israélien Michel Kichka, auteur d’un nouvel ouvrage nommé « Deuxième Génération : Ce que je n’ai pas dit à mon père », remporta un vif succès. Les bénéfices seront entièrement reversées a la Fondation pour la mise en place de programmes spécifiques.
Le dîner gastronomique, concocté par le jeune Ruben Sarfati de Top Chef était « presque » parfait.
Sylvie Bensaid