Shimon Peres a critiqué le ton « méprisant »
adopté en Israël contre les Etats-Unis,
accusés de se laisser tromper par le président iranien Hassan Rohani
sur la question nucléaire.
« On peut être d’accord ou ne pas être d’accord (avec les Américains) mais je n’aime pas ce ton méprisant, d’autres ont aussi un cerveau pour réfléchir, pas seulement nous », a affirmé le président Peres à la radio militaire.
« On doit parler et tenter de les (Américains) influencer », a ajouté Shimon Peres.
Le président a fait ces déclarations peu après le départ dans la nuit de samedi à dimanche de Benjamin Netanyahu pour les Etats-Unis où il doit rencontrer lundi le président américain Barack Obama et prononcer mardi un discours lors de l’Assemblée générale des Nations unies.
Avant son départ, Netanyahu a réaffirmé qu’il allait « dire la vérité face à l’offensive de belles paroles et de sourire (de Rohani). « On doit avancer des faits. Dire la vérité aujourd’hui est vital pour la sécurité et la paix du monde et de l’Etat d’Israël ».Netanyahu faisait allusion à l’offensive de charme à l’ONU du dirigeant iranien, qui s’est entretenu vendredi par téléphone avec le président américain, un contact sans précédent à ce niveau depuis la révolution islamique de 1979.
Maintenir la pression
Netanyahu a ordonné à ses ministres de ne pas faire de déclarations publiques pour éviter qu’ils émettent des critiques .Selon lui, « rien n’a changé » dans le programme nucléaire iranien et il va tenter de convaincre la communauté internationales de « maintenir la pression voire même de durcir les sanctions contre Téhéran et surtout pas de les alléger » tout en soulignant que l’option militaire contre le programme nucléaire iranien doit rester sur la table, a ajouté la radio militaire.
Les pays occidentaux et Israël, ennemi juré de Téhéran, soupçonnent l’Iran de chercher à fabriquer l’arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil, ce que dément la République islamique.
AFP
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