Archives. La marranisation des juifs de France est en cours. Par Paul Germon. 17 aout 2014

Je ne pense pas qu’une voix forte

s’élevera en France pour jeter le politiquement

correct à la poubelle .

Sauf exception, les intellectuels français se sont arabisés , c’est-à-dire que comme les « intellectuels » arabes, soit ils ont peur et la bouclent, soit ils hurlent avec la meute quand ils n’agissent pas en chefs de meute.
Le plus navrant vient de ceux qui de bonne foi n’ont strictement rien compris comme Christophe Barbier ( cf son dernier éditorial : « Les nouveaux Baal-Zebud ». L’Express. 5 aout 2014).
Il met l’accent , comme tous les démagos antijuifs , sur la Ligue de Défense juive , une centaine hurluberlus qui ne représentent qu’eux mêmes , il nous met en garde contre la tentation de céder aux sirènes du FN , où a-t-il vu cela ?!
Mais surtout il nous demande d’avoir confiance en la République alors qu’elle craque de partout . Avait-il lu en son temps « les Territoires perdus de la République ( ( 2000 ou 2001 ) ? Qu’a fait, depuis, la République pour justement reconquérir ses territoires , en dehors de la loi sur le voile ?
Si nous nous interrogeons sur notre devenir ici c’est que nous n’avons plus très confiance dans les institutions de cette admirable République qui ne se défend pas elle même et cède progressivement notamment aux coups de boutoirs de l’Islam.
Quel pitoyable spectacle que de voir des élus de la République parmi eux des membres du parlement braver l’interdiction par le gouvernement, par le tribunal administratif , par le Conseil d’État et défiler en tête de manifestations où on vociférait  » mort aux juifs  » et où on a même brandi une Kalachnikov!
Quelle pitié de n’avoir vu aucun élu à la manifestation du 31 juillet devant l’ambassade d’Israël, comme si ce regroupement était une patate chaude .
Quelle pitié de constater que les casseurs antijuifs n’ont été condamnés qu’à des peines très légères en première instance alors qu’ils avaient bafoué la République.
En 2002 Pascal Boniface avait publié dans Le Monde une lettre scélérate mais tellement vraie, nous le constatons tous les jours, il nous y disait en substance. : « Juifs de France Cessez de soutenir Israël car vous ne pesez rien électoralement par rapport à la minorité arabe »

Une forme moderne de

 » la conversion ou l’expulsion

( ou le bûcher ) .

Je veux croire que la colère de Christophe Barbier contre nous était plutôt un appel au secours de sa part, du genre  » Ne nous laissez pas seuls avec cette canaille obscurantiste » ou alors son éditorial est désespérant, un symptôme de plus venant d’une personne aussi estimable .
Christophe Barbier semble méconnaitre la composition de la Communauté juive de France , aux deux tiers des immigrants de la première et deuxième génération poussés dehors comme moi de leur pays natal d’Afrique du nord où leurs familles vivaient depuis 40 générations, mémoire collective contenant encore la blessure du départ , de l’exil: le juif errant français est de retour .
Pour ma part je n’ai plus l’âge d’errer , je finirai peut être mes jours ailleurs et pourquoi pas à Tel Aviv malgré les roquettes et la haine environnante , là je suis sûr que les institutions républicaines défendront les juifs .
httpv://www.youtube.com/watch?v=28d04OHyhwU
Mes enfants resteront ou partiront ailleurs et peut être en Israël, nous vivons l’ère de la mondialisation , la marranisation des juifs de France commencée depuis une quinzaine d’années est en cours
Paul Germon

 

Lettre ouverte à un ami français

Je suis venue te dire que je m’en vais

Ma valise est bouclée,

Mes affaires sont réglées

Et je pars sans me retourner

Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais

Je suis venue te dire que je m’en vais.

Quand tu te souviendras des jours anciens

Du temps où toi et moi étions copains

Peut-être verseras-tu une larme

Et regretteras que je ne sois plus là.

Quoiqu’il ne soit même pas certain

Que tu en conçoives du chagrin

Je n’te demandais pas grand-chose pourtant

Je n’attendais pas de toi que tu descendes dans la rue

C’eut été dangereux, je m’en serais voulu

Mais un mot, un signe, une condamnation, une protestation,

Une clameur venant du cœur aurait suffi à mon bonheur

Et pas pour ce qui se passe là-bas

Mais là, juste en bas de chez toi.

Ça n’te rappelle rien, dis-moi ?

Vitres brisées et croix gammées

Hordes hurlantes et défilés ?

J’aurais aimé que tu te lèves,

Qu’en un seul cri nos voix s’élèvent

Pour scander « Plus jamais ça »

Je t’aurais pardonné de ne pas m’aimer

Mais pas d’avoir par ton silence

Permis que tout ça recommence,

Et les avoir laissé crier

Que je dois d’ici me barrer

Mais il est bien trop tard, l’ami

Les loups sont entrés dans Paris !

Visages voilés et Keffieh,

Accompagnés de la faucille

De la République à la Bastille

Visage haineux et grimaçant

Ils sont v’nus des mille et des cents

Pour battre le pavé de France

Du beau pays de votre enfance

Qui fut aussi le mien pourtant

Mais cela c’était il y a longtemps.

Je suis venue te dire que je m’en vais

Oui il est vrai que je t’aimais,

J’ai refait ma valise une énième fois

Et c’est pour de bon cette fois

Car à présent l’heure a sonné

De nous séparer à jamais

Quelle que soit ma destination

Le Canada, les USA

Ou le pays de Sion

J’y serai plus en sécurité

Que dans l’pays où je suis née.

Je suis venue te dire que je m’en vais

Je te laisse le plus beau des pays

Et quand à ton tour menacé

Un jour tu devras le quitter

N’oublie pas d’éteindre la lumière

Celle de Diderot et d’Alembert

Celle de Montaigne et de Zola

Celle d’Hugo et de Badinter

Qui brillait de mille feux

Par sa culture, sa tolérance,

Sa Liberté, sa Fraternité et surtout sa Laïcité.

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