Le nouveau gouvernement italien a été investi, vendredi 1er juin. Il s’agit d’une équipe resserrée de 18 ministres, dont seulement cinq femmes, qui respecte l’équilibre entre les deux forces populistes qui le composent, la Ligue et le Mouvement 5 Etoiles (M5S).
Outre le président du Conseil Giuseppe Conte, professeur de droit de 53 ans totalement novice en politique, ce cabinet compte à sa tête deux vice-Premiers ministres : les leaders respectifs du M5S et de la Ligue, Luigi Di Maio, ministre de l’Industrie et du Travail, et Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur.
Selon Libération : « Quelques heures seulement avant de prêter solennellement serment devant le président de la République au Quirinal, Matteo Salvini, le leader de la Ligue d’extrême droite et nouveau ministre de l’Intérieur, était jeudi soir devant ses militants en Lombardie. Celui qui sera aussi vice-président du Conseil n’a visiblement pas l’intention de modérer ses positions. D’autant qu’il est de facto l’homme fort de ce gouvernement antisystème et populiste formé avec le Mouvement Cinq Etoiles (M5S) de Luigi Di Maio et qu’il est porté par les derniers sondages qui donnent à la Ligue plus de 25% des intentions de vote ».
En l’espace de cinq ans, Matteo Salvini a transformé un parti qui, sous le poids des scandales entourant le fondateur Umberto Bossi et de l’usure du pouvoir au côté de Silvio Berlusconi, était tombé en 2013 à 4% des voix. C’est à cette date que Matteo Salvini, aujourd’hui âgé de 45 ans, prend le pouvoir pour changer la formation sécessionniste (qui réclamait l’indépendance du Nord) en un parti d’extrême droite classique, aujourd’hui l’un des plus puissants d’Europe. A coups d’opérations spectaculaires et médiatiques dans des camps de nomades, de déclarations xénophobes à l’emporte-pièce et d’omniprésence sur les réseaux sociaux (il a plus de 2 millions de followers sur Facebook et près de 700 000 sur Twitter), Matteo Salvini s’impose rapidement dans le champ politique.
Selon LPH : « Si Matteo Salvini joue sur les sentiments anti-immigration qui grandissent en Europe, il a choisi de s’aligner sur les positions très pro-israéliennes de certains partis de l’extrême droite européenne tels que le Parti de la Liberté aux Pays-Bas ou le FPÖ “nouvelle version” en Autriche.
Lors d’une conférence de presse donnée la semaine dernière à propos de l’Europe et de l’immigration, Matteo Salvini a été interrogé par un journaliste sur ses positions face à Israël. “Je suis un ami et un frère d’Israël” a répondu le candidat. Il a rappelé son voyage en Israël en 2016 et rajouté: “J’éprouve une grande estime et un profond respect pour la force de résilience d’Israël qui vit dans une région aussi difficile”. Il a également annoncé que s’il arrivait au pouvoir, il modifierait la politique de l’Italie vis-à-vis d’Israël dans les institutions internationales et qu’il reconsidèrerait l’aide financière italienne à des institutions telles que l’Unesco “qui se plaît à attaquer Israël”. “Avec moi, cela ne marchera pas”, a conclu le président de la Ligue du Nord.
La droite européenne semble être très proche d’Israël, et il faut s’en rassurer, cependant ce nouveau gouvernement italien est antimaçonnique… L’interdiction de la Franc-Maçonnerie au pouvoir n’est pas une si bonne chose à mon avis… Attendons, et nous verrons mais je suis sceptique.
L’interdiction de la Franc-Maçonnerie au pouvoir devrait être appliquée partout, les francs-maçons sont des juifs synthétiques… Salvini n’est qu’un autre de leurs golems…
Les franc-maçons ne tirent pas dans le tas en gueulant allah akbar…
Abruti, le christianise aussi à fait de la Bible hébraïque un livre canonique. Autrement dit ce n’est pas parce qu’on se réfère au roi hébreu Salomon que l’on est juif, même « synthétique »…
Et puis tu apprendra aussi, sombre crétin ignorant, que les loges maçonniques étaient interdites aux juifs jusqu’à la fin du 19è siècle. Sauf rares exceptions pour quelques juifs très riches…
Esperons qu il tiendra parole !
Cela donnera une leçon à Macron l’antisémite.
ROSA